Lorsqu’on parle de construction de maisons, le terrassement et la fondation sont les travaux qui nous viennent directement à l’esprit. Le soubassement reste l’une des parties du gros œuvre les moins connues. Cependant, c’est une étape importante, car il s’agit en quelque sorte de l’assise d’une habitation. Mais de quoi s’agit-il réellement ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur les travaux de soubassement.
Soubassement : c’est quoi ?
Le soubassement représente l’assise d’une construction. C’est pour cela qu’il vient après la réalisation des fondations. Une fois celles-ci terminées, il va falloir les recouvrir de pierres et de dalles munies d’un treillis métallique. Cela permet de soutenir les murs de façade et les murs porteurs. Il se peut également que le constructeur procède à la mise en place d’un film plastique pour éviter les remontées d’humidité. Cette technique s’avère être nécessaire, car elle assure l’isolation de la maison et permet de réduire les consommations énergétiques.
Les types de soubassement
En général, il existe trois techniques de soubassement :
Le soubassement de type hérisson :
Ce procédé est très utilisé du fait de sa simplicité de mise en œuvre. Il consiste à agencer les fondations avec des pierres compactées, puis d’y faire couler directement une dalle. Il n’est pas nécessaire de creuser le sol ou de réaliser des travaux d’aplanissement, ce qui permet d’alléger les frais.
Le seul hic avec ce type de soubassement est qu’il convient uniquement aux sols plats.
Le soubassement de type vide-sanitaire :
Il est parfait pour les maisons qui seront construites sur un terrain en pente. Il permet d’éviter d’avoir recours à des travaux de terrassement importants. Il suffit d’aménager un espace d’environ 20 cm entre les fondations et le sol de rez-de-chaussée afin d’y placer du béton hydrofugé ou des parpaings. En ce qui concerne le plancher, celui-ci va reposer sur des poutrelles et sera recouvert d’une dalle en béton. Cela est très avantageux pour échapper aux ruissellements de pluie et à l’inondation, et pour éviter tout risque d’infiltration d’eau.
Pour réaliser un soubassement de type vide sanitaire, il faut compter environ 150 euros/m².
Le soubassement de type sous-sol :
Le procédé de soubassement appelé « sous-sol » est utilisé dans le cas où le propriétaire du bâti souhaiterait disposer d’une surface habitable plus importante. Il permet notamment d’aménager un espace considérable entre le sol de la maison et les fondations en créant une sorte de cave, de garage ou de buanderie.
L’inconvénient avec ce type de soubassement qu’il est assez onéreux par rapport aux autres procédés. La mise en place du sous-sol engendre un coût supplémentaire, car il faut creuser le sol fortement afin d’obtenir un espace suffisant. Aussi, le système de drainage doit être réalisé minutieusement pour éviter les risques d’inondation.
Compte tenu de l’envergure des travaux à réaliser, il est recommandé de confier les travaux de soubassement de type sous-sol à des professionnels dans le domaine. Le mieux est de faire appel à une entreprise de gros œuvre.
L’isolation de soubassement
Étant en contact direct avec la terre, le soubassement peut engendrer des déperditions thermiques pouvant nuire au confort des occupants du domicile. Pour optimiser le bien-être des locataires, procédez à l’isolation du soubassement, lors des travaux, est un choix judicieux. Pour ce faire, deux choix d’isolant se présentent :
– Le polystyrène expansé qui est à coller directement sur la paroi à l’aide d’un mortier colle. Toutefois, il doit être protégé par un système de protection, car c’est un isolant sensible aux agressions.
– L’isolant complexe (fibres de bois, liège…) qui est à appliquer directement aux murs de soubassement.